« Aujourd'hui donc, à l'issue de nos échanges, la date des rencontres entre le gouvernement et les groupes armés est fixée. Il s'agit du 24 janvier 2019 à Khartoum. » C'est en ces termes que le président Faustin Archange Touadéra a annoncé, le mercredi 9 janvier 2019, la nouvelle que tout le monde attendait.
Les syndicalistes centrafricains soutiennent que la solutionÂÂÂ à la crise dans le pays réside dans le dialogue. Ils pensent que depuis le début de cette crise il y a cinq ans, les protagonistes n'ont jamais ouvert un cadre d'un dialogue véritablement franc et sincère pour amorcer le retour de la paix, de la sécurité et de la réconciliation.
Le 30 juin, l'Observatoire centrafricain des droits de l'Homme (OCDH) a organisé une conférence-débat à l'hôtel Ledger sur le thème « La feuille de route de l'Union Africaine et ses enjeux ». Selon les organisateurs de cette rencontre, il s'est agi de faire la lumière sur le thème principal du prochain dialogue par des analyses critiques et constructives.
A l'occasion de la célébration de la Journée de l'Afrique, en différé le 22 juin dernier à Bangui, le président du panel des facilitateurs pour le dialogue politique en perspective et représentant spécial du président de la Commission de l'Union africaine, M. Bedializoun Moussa Nebié, a lancé un appel à la sérénité en direction de tous les acteurs de la crise en Centrafrique.